conso 2010 definitif
Analyse du compte définitif
19 septembre 2013
Ont contribué à la rédaction de cette note :
Gaëlle Gateaud
Sylvain Heck
Brigitte Larochette
Pierrette Launay
Nathalie Morer
Thomas Veaulin
1
La dépense de consommation finale des ménages repart en 2010 (+ 1,5 % en volume après
+ 0,1 % en 2009). Elle atteint ainsi 1 085,3 milliards d’euros à prix courants en 2010. Elle contribue pour près de la moitié à la croissance en volume du PIB (0,8 point sur 1,7 point). Bien que le revenu disponible brut des ménages accélère en valeur, le pouvoir d’achat des ménages ralentit à + 0,8 % en 2010 après + 1,2 % car les prix repartent à la hausse (+ 1,1 % après - 0,7 %).
Le redémarrage de la consommation des ménages s’accompagne donc d’une baisse du taux d’épargne (15,9 % après 16,4 %).
Le regain de consommation concerne quasiment tous les postes. En particulier, les dépenses d’alimentation et d’habillement repartent à la hausse de même que celles en hôtels, cafés et restaurants. Les dépenses de chauffage accélèrent sous l’effet d’un hiver et d’un automne particulièrement rigoureux. Au contraire, les achats d’automobiles neuves subissent un contrecoup lié à la baisse de la prime à la casse.
Contexte économique
En 2011, la dépense de consommation finale des ménages accélère à + 1,5 % en volume, après
+ 0,1 % en 2009. Elle atteint 1 085,3 milliards d'euros à prix courants. Son rythme d'évolution est légèrement inférieur au rythme moyen sur dix ans (+ 1,7 % par an de 2000 à 2010). Ainsi, la dépense de consommation des ménages contribue pour 0,8 point à la croissance économique en volume
(+ 1,7 % en 2010 après -3,1 % en 2009).
Le revenu disponible brut des ménages progresse de 2,0 % en valeur en 2010, après + 0,5 % en 2009, mais son pouvoir d'achat ralentit à + 0,9 % après + 1,2 %. Le taux d’épargne diminue et atteint 15,9 % après s’être établi à 16,4 % l’année précédente. Après avoir fortement progressé en 2009, le taux d’épargne financière est