Corpus Hugo Enfances
I) Le champ lexical :
Dans un premier temps, le poète utilise un champ lexical riche pour nous montrer qu’il est attentionné à tous les êtres vivants, il est surtout attentif aux enfants, en insistant sur leur pâleur, sur la douleur et leur souffrance.
Victor Hugo est attentif à tout ce qui entoure l’enfant : aux animaux. Il s’apitoie sur les oiseaux, les agneaux : « Pauvres petits oiseaux ! Pauvres petits agneaux ! » Il emploie le verbe « Veillera ».
Les enfants sont obligés de passer à l’âge adulte en perdant leur enfance, par exemple « Tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? » dans le poème Melancholia, Victor Hugo est triste que ces enfants sont privés d’une partie d’eux-mêmes.
Hugo nous détaille le calvaire qu’endurent ces enfants à travailler dans des conditions horribles et dans des endroits qui ne sont pas faits pour eux, par exemple « Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules » dans le poème Melancholia. Hugo montre que les enfants ne peuvent pas jouir de leur enfance, qu’ils ne peuvent pas jouer entre eux, mais ils doivent travailler pour être payés au lance-pierre, on le voit par exemple « Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue ».
Victor Hugo nous laisse à penser qu’il a pitié de ces jeunes enfants, qui se retrouvent seuls sans famille ni foyer, par exemple dans le poème Melancholia « Ces petites filles de huit ans » « Pauvre petits » qu’il répète souvent dans son poème. Il se demande qui va s’occuper des enfants lorsqu’ils sont seuls, par exemple « Qui reste-il ? Personne » dans le poème Chanson.
Pour insister le triste spectacle que donnent ces enfants, Victor Hugo utilise dans les trois poèmes, des couleurs sombres : Noir, Sombre, Ombre, Pâleur, Noircis, Bleus.
Victor Hugo nous fait partager la douleur enfants en utilisant le champ lexical de la souffrance, par exemple « L’homme au bagne » (Chanson), « A l’hospice » (Chanson), « Que la fièvre maigrit) (Melancholia).
II) Le