corpus relation maitre valet
Le texte est donc régi par des codes de l'époque : on trouve un rapport maître-valet. Le valet vouvoies son maitre par signe de respect. Pourtant Sganarelle ne parle que quand Dom Juan l'a autorisé, et ce dernier peut lui couper la parole ("Hola" : Cheval ; "Paix" : Chien) et énoncer des commandements. Par conséquent Sganarelle va avoir peur et utilise quand il parle de sa propre opinion une modalisation moins sûre, atténuée « assez, tant soit peu », car il a peur des représailles.
Cet extrait est une critique de Dom Juan par Sganarelle. Pour le critiquer sans qu'il s'en rende vraiment compte, il invente une tierce personne qu'il dit être un autre maitre, pour lui adresser des critiques qu'il a envie d'adresser à Dom Juan. C'est une sorte d'hypallage, car les reproches sont en fait adresser à Dom Juan, et non pas à la tierce personne.
Dom Juan permet à son valet de dire ce qu'il pense ("Comment? Quelle vie que je mène?"), et ainsi lui permet de le critiquer. Sganarelle va donc faire des reproches à son maître, chose que Dom Juan a l'habitude de lui faire. Le maître se retrouve ainsi valet et le valet maître, tel la journée dans l'antiquité romaine ou les esclaves étaient servis par leur maître.
# Un comique de situation (d'inversion)
Le rapport maître-valet a tendance à s'estomper. Dom Juan laisse parler Sganarelle, et lui donne ainsi un pouvoir, ce qui comble l'inégalité sociale entre lui et son maître. Le rapport est donc