Microsoft Word - correction louis xvi.docx1°. À la Convention, Condorcet et Robespierre siègent au sein de deux groupes politiques opposés, les girondins et les montagnards. Le premier, s’interroge sur les conséquences d’un verdict sévère « lui pardonner peut être un acte de prudence ». Selon lui, une condamnation risquerait de faire perdre ses soutiens extérieurs à la
Révolution : « Notre sévérité effraiera-t-elle, irritera-t-elle les rois ennemis et les dévots de la royauté ? ». …afficher plus de contenu…

Pour les Républicains, il faut prouver la culpabilité de Louis XVI sans donner l’impression d’une justice arbitraire
« que votre attitude soit conforme aux nouvelles fonctions que vous allez remplir » ou « La dignité de votre séance doit répondre à la majesté du peuple ». C’est aussi un procès qui doit faire réfléchir les Etats absolus et les peuples asservis « Il va donner par votre organe une grande leçon aux rois, et un exemple utile à l’affranchissement des nations. » 3) Ce plaidoyer tente de démontrer l’action bienfaitrice du dernier Roi de France « Il donna sur le …afficher plus de contenu…

4) La position qui s’impose est la mort du roi. Les 749 députés votent du 15 au 17 janvier, lors d’un appel nominal. 691 répondent oui à la question « Louis est-il coupable ? », 27 refusent de choisir et aucun ne répond non. 387 votent pour la mort, 334 « pour la détention ou la mort conditionnelle », 28 ne votent pas. Louis XVI meurt le 21 janvier 1793. Les Girondins, pourtant majoritaires, n’ont pas su maîtriser le procès, ont multiplié les manœuvres – demande de faire voter les citoyens rejetée par 424 voix contre 287. Les Montagnards ont imposé leur choix, rallié une partie de la Plaine : la République ne peut exister qu’en détruisant le roi. En