Corrigé dm correction
PROBLÉMATIQUE : On se demandera dans quelle mesure la structure cyclique mise en place dans le texte, qui dans le glissement de l’introspection à la scène retourne la maturité en impulsivité, reflète l’idée que la jeunesse est une « table d’attente » (p. 35) capable de s’élever comme de déchoir ? Dans la première partie de l’extrait, le narrateur se livre à une introspection sur son comportement passé et fait le bilan de ses résolutions nouvelles. …afficher plus de contenu…
Les phrases sont scandées par des tournures d’insistance qui marquent le revirement : d’une part un comparatif « plus… que jamais » ; d’autre part une insistance sur l’arrêt des activités par des négations en enfilade.
ATTENTION à ne pas confondre « plus… que jamais » avec une forme superlative : « le plus/la plus » : c’est un comparatif de supériorité, même si l’idée est hyperbolique. Grammaticalement, la forme est celle du comparatif. Ce changement d’attitude ne manque pas d’être constaté par l’entourage du page, qui mobilise des témoins extérieurs pour valider ses dires : « Tout le monde » sert d’argument d’autorité pour accréditer le
« changement », retranscrit au moyen d’un parallélisme de construction avec une antithèse, « …afficher plus de contenu…
La seconde partie de l’extrait s’ouvre sur une ellipse : dans un passage en narration intercalée, le narrateur signale à son narrataire (« vous »), Thirinte et à travers lui son lecteur, qu’il passe sous silence une certaine durée de l’action (« pour ne point vous faire perdre de temps par des narrations trop longues ») : refus des digressions et refus de la longueur (≠ romans fleuves). Il se livre ensuite à un sommaire : « je me vis quelques jours », « par des mécontentements étranges » et « par des stratagèmes inouïs », qui permettent d’évoquer sans détailler une série d’actions, et surtout de mettre l’accent sur