Corrigé du texte de ronsard et nietzsche sur l'
Problème du texte : Arnaud et Nicole s'interrogent sur les fondements de nos jugements et posent plus précisément le problème de notre rapport à la vérité. Qu'est-ce qui détermine notre assentiment quant à telle ou telle idée ? Est-ce le souci de dire le vrai ? Thèse : Nous pourrions penser que c'est notre désir de vérité qui détermine nos …afficher plus de contenu…
Arnauld et
Nicole en déduisent que s'il y a plusieurs conceptions de la vérité c'est bien parce que nos jugements ont pour
« cause » l'avantageux, l'intérêt et le plaisir, et non pas le souci de voir les choses « en elles-mêmes ».
La conclusion aborde ce problème sous un angle moral (« raisonnable ») une telle approche de la vérité, qui engendre des croyances ( « croire ») et non des savoirs, n'est pas raisonnable.
Expliquer : « Qu'y a-t-il de moins raisonnable que de prendre notre intérêt comme motif pour croire une chose ? …afficher plus de contenu…
La justice n'exige t-elle pas l'impartialité et l'objectivité ? Cf Nietzsche : « Les hommes ne craignent pas tant le fait d'être trompés que le fait qu'on leur nuise par cette tromperie (…) Ils ne haïssent pas au fond l'illusion, mais les conséquences pénibles et néfastes de certains genres d'illusions. C'est en un sens aussi restreint l'homme qui veut la vérité : il désire les conséquences agréables de la vérité, celles qui conservent la vie ; face à la connaissance pure et sans conséquence il est indifférent, et à l'égard des vérités préjudiciables et destructrices il est même hostilement disposé." 2) « Nous jugeons des choses, non par ce qu’elles sont en elles-mêmes, mais par ce qu’elles sont à notre égard »