Corrigé d'un extrait de jean giono
Autant il avait reproché à Bérenger de boire trop, autant il refuse de reconnaitre que lui-même ira boire : « Aucun rapport avec vous » (p. 40). La mauvaise foi qu’il manifeste fait de lui un doctrinaire revendiquant des principes qu’il ne met même pas en pratique. 3. Ces objets servent à faire entrer Bérenger dans les rangs du conformisme. Ils sont l’image de la maitrise de soi, mais aussi de l’uniforme de l’homme soigné, se croyant supérieur parce qu’il porte cravate et chaussures cirées. Et qui dit uniforme dit adhésion à une collectivité dont on suivra les règles. Ionesco s’en sert comme symbole pour appuyer son propos. 4. Jean est intransigeant et dogmatique. Il répond à tout par des principes, il s’appuie sur un système rigide ; en cela, il ressemble aux fascistes. Il croit à la lutte, à la volonté : « De la volonté, que diable ! » (p. 14), « La vie est une lutte, c’est lâche de ne pas combattre ! » (p. 34). Il divise ainsi l’humanité en faibles et en forts et se …afficher plus de contenu…
Plus personne ne s’étonne des troupeaux de rhinocéros parcourant les rues à toute allure » (p. 139), « La chose la plus sensée est de laisser les statisticiens à leurs travaux » (p. 141), « Si, vraiment, c’est un engouement passager, le danger n’est pas grave » (p. 142), « Nous n’avons pas le droit de nous mêler de la vie des gens » (p. 145), « Après tout, c’est peut-être nous qui avons besoin d’être sauvés. C’est nous, peut-être, les anormaux » (p. 156). c) Ces personnages sont prêts à accepter l’inacceptable, par faiblesse de caractère de la part de Daisy, par expérience intellectuelle de la part de Dudard. Cependant, tous leurs arguments sont des clichés qui n’ont aucune profondeur au vu des circonstances. Ces personnages cherchent à se convaincre eux-mêmes à l’aide de phrases vides. De plus, ils sont sensibles au pouvoir de la majorité qui, elle, n’a aucun discernement. 3. Tout d’abord, Daisy en appelle au droit individuel