Cour de son
Isis 1ére Année /M. Clément TAPSOBA
CHAPITRE 4 LES MATIERES DE L’EXPRESSION DE LA BANDE -SON INTRODUCTION : Au cours de l’histoire du cinéma sonore, les cinéastes ont accordé de plus en plus d’importance à la bande son, dont la richesse est aujourd’hui un facteur essentiel de qualité esthétique et de succès public. Historiquement jusqu’en 1927- le cinéma est resté muet cf. HC) .S’il n’y avait pas de bande sonore à l’origine, le film était souvent accompagné de musique exécutée en direct dans la salle : un pianiste, parfois des groupes d’instrumentistes, exécutant une musique improvisée ou écrite. Au cours des années 1930, la bande sonore est généralement sur support optique, monophonique, de qualité médiocre. On peut supposer que l’auditeur se satisfaisait d’une qualité semblable à celle de l’écoute radiophonique de l'époque. Aussi, de façon importante, la bande sonore dépasse-t-elle rapidement l’ajout de la voix et de quelques effets sonores, pour intégrer l’emploi omniprésent de la musique comme support et créateur d’ambiances émotives. Ce qui manque à la bande sonore en qualité technique est compensé en force émotive par l’emploi de la musique. Cette époque troublée a défini l’esthétique cinématographique américaine dominante, accordant la fonction primordiale de création des ambiances à la musique orchestrale .Avec l’arrivée du parlant en 1927 « le chanteur de jazz » (the jazz singer) de Alan Gros Land est né un art nouveau qui unit l’image, à la parole, au bruit et à la musique. Le son au cinéma s’analyse dans son rapport à l’image. Selon André Malraux : « le cinéma moderne est né des possibilités d’expression conjuguées de l’image et du son ».
Importance de la bande sonore : Le pouvoir de croyance des images filmiques doit beaucoup à la bande-son. Cependant, le son est trop souvent considéré comme un parent pauvre au service de l’image. L’observation de la nature et du statut des sons ainsi que l’analyse des