Courage
Paul Eluard décrit Paris et ses habitants sous l’occupation du vers 1 à 10. Il évoque la dure réalité de la vie des parisiens. Il met en valeur la ville en citant « Paris » onze fois dans son poème en le plaçant surtout en début de vers comme une imploration « Paris a froid Paris à faim », « Paris ne mange plus de marrons dans la rue ». Il personnifie Paris en lui donnant des sensations comme « la faim » , « le froid » ; des sentiments « la sagesse » , « la folie », « Paris malheureux ». Les mots « sagesse et folie » ont un sens opposé : c’est une antithèse. Il habille Paris avec « de vieux vêtements de vieille ». Le fait d’avoir faim, d’avoir froid, de dormir tout debout exprime bien les dures conditions de vie des parisiens sous l’occupation allemande. Paris est privé de nourriture « faim », « ne mange plus », « travailleurs affamés » ; de sommeil « Paris dort tout debout sans air dans le métro » puisque les parisiens se réfugiaient dans les métros pendant les bombardements. Toutes ces privations ont pour conséquence « la pâleur », « la maigreur » et donc l’affaiblissement de Paris exprimé également au vers 23 «