le théâtre
Le langage théâtral est abordé dès le collège, mais son étude est approfondie en classe de Seconde comme en classe de Première. Son étude tourne autour de la place qu’il faut accorder au texte proprement dit.
Si le théâtre sans texte s’impose comme une possibilité qui fait rêver aujourd’hui de plus en plus de créateurs, il peut difficilement faire l’objet d’une approche scolaire. L’enseignement, par la force des choses, met l’accent sur le texte. Peut-on vraiment le regretter quand le texte est écrit par
Sophocle, par Corneille, par Racine, par Musset, par Claudel ? Le texte théâtral se distingue des autres textes littéraires par des traits spécifiques qui sont rappelés dans les chapitres 31 et 32. Si les chapitres 33 et 34 sont consacrés à l’objet d’étude inscrit au programme de la classe de Seconde, ils pourront être utiles en classe de Première car c’est bien souvent dans cette classe qu’on peut aborder avec profit les chefs-d’œuvre de Corneille, de Racine ou de Molière.

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CHAPITRE

31

Repères généraux

Le texte théâtral
(PAGES 158 à 163)

Le premier chapitre consacré au genre théâtral rappelle les particularités du texte théâtral destiné à la fois à la représentation et à la lecture. C’est parce qu’on peut le lire, et qu’on peut prendre intérêt et plaisir à cette lecture, que le genre théâtral relève de la classe de français. Mais savoir lire un texte de théâtre demande une attention spécifique, ce que Molière a rappelé dans l’avis au lecteur qui précède le texte L’Amour médecin :
« On sait bien que les comédies ne sont faites que pour être jouées, et je ne conseille de lire celle-ci qu’aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. » Essayer de faire « découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre », tel est le but des exercices proposés dans ce chapitre.

Observation
(page 158)

Introduction
Le premier chapitre consacré au théâtre voudrait donner aux élèves,