DA SILVA 1°S2
Mathieu

LE CLASSICISME

Le classicisme apparaît au XVIeme siècle, siècle de Louis XVI. L'appariton du classicisme est essentiellement liée au règne du « Roi Soleil » et de son autorité. Le Roi a pour objectif de surveiller et de contôler la noblesse, il met en place une monarchie de cour très codifiée et complexe. De plus Louis XVI aime les arts comme le théâtre, la danse, l'architecture ou encore la littérature. Il cherche la magnificence, il souhaite un art qui marque les esprits et reste au travers des siècles. L'influence de la culture gréco-romaine se fait ressentir durant le classicisme. Les écrivains classiques, à leur tour, les imitent car ils pensent que les grands auteurs de l'antiquité gréco-latine avaient atteint la perfection, prouvée selon eux par la durée de leur renommée.
Le français a retenu l'idée de qualité, d'excellence. Au XVIIe siècle, ce terme désigne les auteurs antiques, latins particulièrement, dignes d'être enseignés dans les écoles. En littérature, on s'attache à différencier les genres : farce, comédie, drame, tragédie ; roman et nouvelle. Le classicisme ne prend fin qu’avec la Querelle des Anciens et des Modernes.
Le classicisme se manifeste le plus dans le théâtre par exemple avec Molière. Le Cid de Corneille (1636) est le point de départ pour l'application d'un code théâtral à partir duquel les dramaturges élaboreront les règles qui contribuent à la perfection du genre. La tragédie classique s'inspire essentiellement de l'Antiquité gréco-latine. Elle est régie par la règle des trois unités qui impose une action unique, concentrée en un jour, en un seul lieu, sans épisodes superflus. À cette cohésion, s'ajoute une exigence de rigueur formelle puisque la tragédie comporte cinq actes, écrits en vers alexandrins; le respect des bienséances et le souci de la vraisemblance participent également du code de l'écriture théâtrale. Rien de choquant ne doit être représenté sur la scène : ainsi, la mort de Cléopâtre dans