Crise politique à madagascar
1 Fermeture de la chaîne de télévision Viva TV
2 Ultimatum du 13 janvier 2009
3 Lutte de pouvoir
3.1 Changement de main
3.1.1 Mars 2009
3.1.2 Avril 2009
3.2 Revirement
Introduction
La crise politique de 2009 à Madagascar est une série de manifestations, d'émeutes et de confrontations politiques qui secouent Madagascar à partir de la deuxième moitié du mois de janvier 2009. Elle oppose les partisans du maire d'Antananarivo, Andry Rajoelina, surnommé TGV, aux partisans de Marc Ravalomanana, Président de la République de Madagascar, élu en 2006.
Les manifestants reprochent à ce dernier la hausse des prix, sa mainmise sur l'économie malgache notamment l'achat d'un Boeing présidentiel avec l'argent public en partie et la location en bail longue durée de la moitié de la surface cultivable à Madagascar à l'entreprise Coréenne Daewoo, ainsi que le recours aux unités anti-émeute (EMMO-REG, EMMO-FAR...) pour arrêter leur mouvement. Environ 135 personnes sont mortes depuis le début des violences. Majoritairement des pilleurs piégés dans des bâtiments en flammes durant le 26 janvier 2009, le "Lundi Noir". D'autres meurent le 7 février 2009 quand la garde présidentielle tire sur la foule qui avance vers le Palais Présidentiel d'Ambohitsorohitra.
Après la prise du Palais Présidentiel d'Ambohitsirohitra le 16 mars 2009 par des militaires favorables à Andry Rajoelina, le 17 mars 2009, le président Marc Ravalomanana remet ses pouvoirs à l'armée qui les transmet à son tour à Andry Rajoelina .
Sa prise de pouvoir est considérée comme un Coup d'État par une partie de la communauté internationale. Andry Rajoelina, nouvel "homme fort", est confronté à des mouvements de contestation des partisans de Marc Ravalomanana et de ceux des deux anciens présidents de la République - Didier Ratsiraka et Albert Zafy -. Les quatre présidents se livrent alors à un jeu d'échecs politique qui enfonce Madagascar dans une crise sans issue.
Face à la suspension des aides