Critique de film
Après cette entrée en matière tout à fait inutile, le spectateur est transporté un an plus tard dans une Amérique désormais peuplée de zombies. Nous y découvrons un petit blondinet en cuir censé être un dur a cuir. Manque de pot, nous n’y croyons pas une seconde. En effet, nous avons droit dès le début à une vague de clichés sur ce héros: un blouson en cuir, des lunettes d’aviateur, une bouteille de tequila, une voiture noire, des gants avec des petits trous, une musique de rock en fond et surtout sa propre voix en narration.Nous savons donc déjà que l’originalité ne sera pas de la partie.Et encore moins lorsque, après un accident, il fait la rencontre d’un petit groupe de survivants.
Les incohérences et les erreurs scénaristiques sont aussi légion. Le spectateur, par exemple, a de quoi s’énerver seul devant son écran quand le père Jesus (Danny Trejo) combat un monstre pour faire gagner du temps au reste du groupe et que ce dernier, décide d’admirer le combat jusqu’au bout avant de s’enfuir mais aussi lorsque la belle Alison (Clare Niederpruem) protège son frère en terrassant un zombie à coups de batte… dans le ventre. Mais le pire moment reste, quand l’héroïne reçoit un méchant coup de tronçonneuse dans le dos et ne semble pas souffrir et même être guérie une petite minute après.
Pour conclure, Zombie Hunter est un très mauvais film. L’histoire est réchauffée, la réalisation est mauvaise et les effets spéciaux sont terriblement ridicules.J’ai beau aimer Danny Trejo, c’est mauvais, avec ou sans lui.