Critique littéraire thématique: 1984, george orwell
Critique littéraire thématique:
1984, George Orwell
« L’ignorance, c’est la force. »
L’ignorance de qui? La force de qui?
Vous avez probablement déjà entendu cette phrase. En effet, elle fait parti d’un slogan, le slogan du Parti. Qu’est-ce que le Parti? C’est un parti unique dirigé par un chef invisible dont les portraits sont visibles partout : Big Brother.
Au complet le slogan est:
« LA GUERRE C’EST LA PAIX LA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE »
Dans l’histoire de 1984, ces trois phrases sont répétées assez souvent. Focalisons-nous sur cette dernière.
L’ignorance humaine pourrait-elle faire la force du Parti? Mais comment limiter l’esprit et la pensée d’un humain? Et en quoi cette limitation pourrait-elle donner une importance suprême au Parti?
C’est-ce que nous allons tenter de mieux comprendre en nous plongeons dans l’univers de George Orwell.
Pour commencer, prenons un premier aspect essentiel qui consiste à limiter l’esprit humain : le Novlangue. En plus de la surveillance constante, le Parti travaille à rendre le crime par la pensée impossible en créant le Novlangue.
Mais qu’est-ce que le novlangue?
En plus de l'anglais classique, langue officielle de l'Océania, l'Angsoc a créé une langue, le Novlangue (newspeak en anglais). Cette langue est constituée principalement d'assemblages de mots et est soumise à une politique de réduction du vocabulaire. Le nombre de mots en novlangue diminue sans arrêt. Nous en avons l’explication avec cet extrait :
"Ne voyez-vous pas que le véritable but du Novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? A la fin, nous rendrons littéralement impossible le crime par la pensée car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer. Tous les concepts nécessaires seront exprimés chacun exactement par un seul mot dont le sens sera rigoureusement délimité. Toutes les significations subsidiaires seront supprimées et oubliées. Déjà, dans la onzième édition, nous ne