Critique sur Corniche Kennedy Maylis de Kerangal est né le 16 juin 1967 au Havre. Elle passe son enfance au Havre, elle étudie en classe PREPA à Rouen au lycée Jeanne-d’Arc puis elle part ensuite à Paris pour étudier l’histoire, la philosophie et l’ethnologie. Elle publie Corniche Kennedy en 2008 et gagne avec la Naissance d’un pont le Prix de Médicis et le Prix de Franz Hessel, tous deux en 2010. Plus récemment, en 2013, elle publie Réparer les vivants avec lequel elle a reçu le Grand Prix RTL-Lire en 2014. Corniche Kennedy est l’histoire d’un groupe d’adolescent qui ont entre 13 et 16 ans et qui sont appelés «Les petits cons» qui passent leurs journées sur la corniche. Ce groupe est composé d’Eddy, de Mario et les autres mais il est aussi constitué de Suzanne mais à partir du milieu du roman. Ils roulent avec des scooters non homologués, ils sautent d’une plateforme dans la mer en faisant des figures dangereuses comme le Just Do It et le Face-to-Face. Le chef de la bande est Eddy, c’est lui qui dit quelle sentence aura Suzanne lorsqu’elle a essayé de voler un téléphone dans un sac. Le roman s’appelle Corniche Kennedy car le corniche Kennedy est un domaine qui est surveillé par le commissaire Opéra qui est chargé d’assurer la tranquillité de la corniche et de veiller à ce que les personnes de la ville ne sautent pas dans des endroits dangereux. Le commissaire Opéra scrute « ces têtes brûlées » comme ils disent, avec sa paire de jumelles et attends.
J’ai beaucoup aimé ce roman, j’aime beaucoup comment Maylis de Kerangal met en scène ses deux mondes qui s’affrontent, d’un côté des jeunes dans leurs mondes de racailles et d’un autre côté le monde de la police qui enquête sur les bêtises du groupe de jeunes.