Critique The A Tre Sur La Tempe Te De Shakespeare
« Nous sommes tous faits de l’étoffe de nos rêves » -William Shakespeare.
Dernière oeuvre dramatique du grand William Shakespeare, « la Tempête », écrite entre 1611 et 1612, s'articule autour du thème du pouvoir et de la liberté. Représentée au Théâtre du Cratère à Alès le mardi 13 Janvier 2015, en voici l’intrigue et les acteurs: Prospero (Alain Pralon), duc de Milan, est victime d’une conspiration orchestrée par son frère Antonio (Jean-Marie Lardy). Il se retrouve avec sa fille Miranda (Sarah Biasini) prisonnier sur une île déserte où il vit entouré de deux « esclaves » : Ariel (Maxime d’Aboville), l’esprit des airs, et Caliban (Dominique Pinon), descendant maléfique d’une sorcière. Une nuit, Prospero le magicien déclenche une tempête qui fait échouer le vaisseau de ses ennemis : Alonso (Joël Demarty), roi de Naples, et son fils Ferdinand (Adrien Melin), Sébastien (Jacques Fontanel), Antonio, l’usurpateur du duché milanais, et deux serviteurs, Trinculo (Denis Berner) et Stephano (Joël Demarty encore). Se déroule alors sous nos yeux une course contre le temps : vingt-quatre heures pour tout résoudre et retrouver sa place légitime.
Après avoir assisté à cette représentation de Christophe Lidon, du groupe Théâtre d’Orléans, il nous serait intéressant de nous demander comment la mise en scène parvient-elle à créer une ambiance tout à fait particulière à partir de cette pièce baroque du XVIIème siècle? Nous commencerons par étudier la forte présence de fantastique de celle-ci, pour ensuite analyser l’aspect tout à fait moderne, voire futuriste, et nous finirons par parler du jeu des acteurs, mais aussi du public, qui semble très intéressant par rapport à la pièce jouée.
Nous avons pu constater dès le début du spectacle une forte dominante fantastique, qu’elle soit visuelle ou orale: « Bienvenue moussaillons, à bord de la salle du Cratère à Alès! La durée du voyage et de une heure et quarante minutes! »,