Croquis Parisien de Verlaine
La lune plaquait ses teintes de zinc
Par angles obtus.
Des bouts de fumée en forme de cinq
Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus.
Le ciel était gris. La bise pleurait
Ainsi qu'un basson.
Au loin, un matou frileux et discret
Miaulait d'étrange et grêle façon.
Moi, j'allais, rêvant du divin Platon
Et de Phidias,
Et de Salamine et de Marathon,
Sous l’œil clignotant des bleus becs de gaz.
Pour comprendre ce poème un peu sinistre, il faut voir à quel point le paysage est désagréable avec ses formes géométriques. Il est si désagréable que le poète préfère se réfugier dans son imagination et penser à la Grèce antique.
C'est quelque chose qui m'arrive souvent. L'humeur des gens est souvent influencée par le temps, mais ce n'est pas mon cas. Lorsque le spectacle qui s'offre à mes yeux n'est pas palpitant, mon esprit prend le dessus et se met à voguer loin sur les eaux de mon imaginaire.
Croquis parisien de Paul Verlaine
La lune plaquait ses teintes de zinc
Par angles obtus.
Des bouts de fumée en forme de cinq
Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus.
Le ciel était gris. La bise pleurait
Ainsi qu'un basson.
Au loin, un matou frileux et discret
Miaulait d'étrange et grêle façon.
Moi, j'allais, rêvant du divin Platon
Et de Phidias,
Et de Salamine et de Marathon,
Sous l’œil clignotant des bleus becs de gaz.
Pour comprendre ce poème un peu sinistre, il faut voir à quel point le paysage est désagréable avec ses formes géométriques. Il est si désagréable que le poète préfère se réfugier dans son imagination et penser à la Grèce antique.
C'est quelque chose qui m'arrive souvent. L'humeur des gens est souvent influencée par le temps, mais ce n'est pas mon cas. Lorsque le spectacle qui s'offre à mes yeux n'est pas palpitant, mon esprit prend le dessus et se met à voguer loin sur les eaux de mon imaginaire.
Croquis parisien de Paul Verlaine
La lune plaquait ses teintes de zinc