On pouvait se rendre compte de la propreté de la pièce rien qu'en passant le pas de porte, tout brillait, le plafond reflétait dans le sol comme le sol dans le plafond, au milieu de la pièce, devant les instruments se trouvait trois colonnes de six rangés de dix chaises pour accueillir les invités lors des réceptions que donnait M. Dubois de la Valé. Sa bonne humeur était toujours là, tout comme la joie que dégageait cette pièce, on pouvait presque apercevoir des rides causées par le rire. C’était quelqu’un qui apportait beaucoup d’importance à l’apparence, il disait que c’était le reflet de notre âme, que notre caractère, nos habitudes, nos goûts se définissaient par cette dernière. Tous les matins, tout en s’assurant que les chaises de cette pièce étaient parfaitement alignées, il ne pouvait s’empêcher de se regarder dans le miroir à fin de remettre ses cheveux blonds à l’allure de James Bond en place, par la même occasion, s’assurer que son haut allait avec son bas, son bas avec son haut, puis ses chaussettes avec ses chaussures et ses chaussures avec ses chaussettes ainsi de suite…. La salle à manger avec ce sourire qui jamais ne le quittait, c’était le seul endroit de la maison aussi gaie. On pouvait remarquer au centre de ces deux fenêtres une photo gravée dans du verre, à l’ œil nu, on remarquait que c’était du verre poli à la main. Il la regardait sans cesse en fronçant ses fins sourcils harmonieux, sans ne jamais s’en lasser, pour lui ce n’était pas qu’une simple photo, mais une histoire... une histoire qui se reflétait autant dans son apparence, que dans sa personne, ou bien de sa demeure, il était veuf. Et il se mettait souvent assis sur ce fauteuil rouge à fleurs jaunes, de très bon goût devant cette photo, avec ce sourire qui voulait dire «Tu nous a peut être quitté, mais tu restes dans mon cœur à tout jamais », c’était bien la seule chose de triste qu’il gardait en lui. Lorsqu’on tournait la tête sur la fenêtre de gauche on pouvait y voir le