Compte-rendu : »Dans l’école sans mur, peu importe qu’une porte soit ouverte ou fermée » En générale quand on rentre dans une école primaire il y a des murs entre les classes ce qui est tout à fait normal mais ce n’est pas le cas dans certains établissements comme dans l’école primaire Félix-Leluc qui ne ressemble vraiment pas aux autres : il n’y a pas de murs entre les classes ce qui est surprenant ! Ce sont de grandes salles avec des bancs tournés chacun vers leur tableau respectif de façon à pourvoir reconnaitre les différentes classes. A Montréal, seulement deux écoles ont adopté l’idée « d’aire ouverte ». Étonnamment même l’école qui est considérée comme la plus défavorisée applique ce système et cela marche à merveille. Ce concept « d’aire ouverte » consiste a donné cours face à face, à parfois passer de niveau en niveau ce qui permet l’échange et la comparaison. Contrairement au Québec, en France les classes sont fermées, il n’y a pas vraiment cette notion de partage et donc les enseignants ne travaillent pas vraiment ensemble. D’après certains témoignages, le fait d’être entouré de ses collègues est une aide, un soutien et implique un rapprochement entre chacun d’eux. Ils peuvent se faire confiance. En ce qui concerne le chahut, l’aire ouverte ne le permet pas car les élèves sont habitués à ce système même lorsqu’un professeur est absent et qu’il y a un remplaçant les autres sont là pour faire barrière en cas de chahut. Il a une certaine solidarité. Ou encore quand un nouveau élève débarque, il n’a pas d’autre choix que de bien se tenir car le reste de la classe est très calme et ne le laissera pas déranger leur environnement. C’est vrai que cette idée s’applique très bien car il n’y a pas beaucoup d’élèves difficiles dans les environs mais dans d’autres établissements où les élèves sont pareils et où les classes sont fermées, on constate de la violence et de la