De la graphie à l'image numérique

1490 mots 6 pages
Le mot “image” est doté d’acceptions multiples. Il vient du latin imago, imaginis qui signifie “qui prend la place de”. Les Anciens utilisaient aussi des synonymes approximatifs comme “effigie” ou “simulacre”. Les Grecs disposaient du mot eikôn pour nommer “ce qui reproduit, représente (rend présent)”, une “réalité”; de là origine le qualificatif “iconique”. Le mot eidôlon, synonyme grec approchant, a fourni le substantif français “idole”.
Dans son acception populaire, le mot “image” réfère à une représentation plastique, et plus précisément graphique, d’un objet ou d’un concept. Mais il convient d’éclaircir ici plus explicitement les notions différentes que peut recouvrir ce mot. On peut penser dans un premier temps à “l’image lumineuse”, celle qui est étudiée par les physiciens de l’optique. Cette image est constituée de quantas d’énergie émis ou réfléchis par un corps et perceptibles par l’oeil. En ce sens, tout ce que notre oeil peut voir est image lumineuse: la lumière émise par le soleil ou par une ampoule incandescente de même que les objets naturels qui réfléchissent ces lumières
(paysages, êtres vivants, etc.).
Mais le mot “image” peut aussi référer à “l’image rétinienne”, c’est-à-dire à celle qui est provoquée par les réactions à la lumière des cellules nerveuses photo réceptrices de la rétine. L’étude de ce type d’image est dévolue aux physiologistes. Ce sont eux qui étudient la structure anatomique de la rétine et le fonctionnement neurologique de ses cellules spécialisées. De même, le mot “image” peut référer à “l’image mentale”, celle que le cerveau reconstitue en traitant les informations transmises par la rétine et celles déjà stockées dans la mémoire. Ce sont les psychologues qui cherchent à comprendre comment s’élabore l’image mentale. C’est un domaine complexe où il devient difficile de relier ce qui est strictement biologique à ce qui ressort des fonctions symboliques dont le fonctionnement demeure plus obscur encore. Et la

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