TIXERONT 23/10/09
GEOFFROY
EMLV 1ère année Groupe G2

Commentaire de texte.

Le texte que nous allons étudier, est un discours de Benjamin Constant prononcé à l’Athénée royal de Paris en 1819, intitulé, De la liberté des anciens comparée à celle des modernes. Ce texte nous présente deux visions de la liberté, liées à l’histoire.
Nous étudierons dans un premier temps la liberté des anciens, puis dans une deuxième partie celle des modernes, et enfin les approches de deux philosophes.

La liberté des anciens est selon Benjamin Constant une liberté collective.

Tout d’abord, au temps des anciens les Républiques étaient très peu étendues, ce qui faisait de celles-ci des Républiques belliqueuses. De ce fait, les guerres entre les différentes Cités étaient très fréquentes.
Benjamin Constant considère que la guerre était chez les anciens, synonyme de liberté. Chaque peuple tentait sans cesse d’écraser son voisin pour le conquérir, c’était une méthode courante à cette époque, toute leur existence reposait sur la guerre. D’autre part, il s’agissait à cette époque d’une liberté dite collective. Cette notion de liberté collective signifie que le corps social primait sur la liberté individuelle.
Le monde des anciens reposait en effet, sur le droit à la participation à la vie politique de la Cité. Les citoyens avaient la possibilité d’avoir une certaine importance au sein de sa Cité, ils votaient les lois ce qui donnait une orientation politique, ils participaient de façon directe à la gestion des affaires publiques. Chaque acte d’un citoyen avait donc un certain impact dans la vie publique, l’individu est donc un acteur de poids dans la société, et c’est en ce sens qu’il est libre, et que l’on peut parler de liberté collective. La liberté privée n’était alors pas nécessaire, la vie sociale l’emportant sur la vie privée. Par ailleurs, Benjamin Constant