Description du mythe de pandore
La raison d’être de ce mythe est issue de celui de Prométhée. Zeus, en colère vis-à-vis de Prométhée d’avoir dérobé le feu et de l’avoir transmis aux hommes, créa Pandore dans le but de les punir. Elle fut façonnée dans de l’argile et de l’eau par Héphaïstos ; Athéna lui donna la vie et lui appris l’habilité manuelle ; Aphrodite lui légua la beauté ; Apollon le talent musical ; Hermès le mensonge et l’art de la persuasion ; et Héra la curiosité et la jalousie. Elle fut ensuite offerte à Epiméthée, frère de Prométhée, qui accepta le présent malgré avoir promis à son frère de refuser tous les présents en provenance de Zeus. Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse (une jarre en réalité), dont elle ne connaissait pas le contenu, offert par Zeus et dont elle avait l’interdiction formelle de l’ouvrir. Celle-ci renfermait tous les maux de l’humanité, notamment le Travail, la Vieillesse, la Maladie, la Guerre, la Famine, la Misère, la Folie, le Vice, la Tromperie, la Passion, ainsi que l’Espérance. En ce qui concerne le dernier, certains le remplacent par la Crainte. En proie à la curiosité cédée par Héra, Pandore ne put s’empêcher d’ouvrir la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Elle voulut la refermer pour arrêter la catastrophe, mais hélas, le mal était déjà fait. Tous les maux de l’humanité s’abattirent sur les hommes. Seule l’Espérance, plus lente que ses pairs, y resta enfermée.
- D’après la Théogonie d’Hésiode (récit concernant l’origine des dieux), la vie de l’homme est invivable sans femme, et guère plus avec. Pandore est décrit comme un « beau mal » par Hésiode. L’homme ne peut donc espérer une vie parfaite.
- Une autre interprétation