Dev structuré éco
Les sociétés des siècles précédent étaient pour la plupart rurales, il était ainsi presque impossible d'obtenir la statistique de la production consolidée, puisque celle-ci est presque complètement locale, voire familiale (aussi bien pour le secteur du bâtiment, mobilier, confection, alimentation, services,...), et très marginalement commerciale. Ces facteurs empêchaient les Etats d’élaborer un standard moyen de consommation et de l'évaluer en monnaie. La croissance économique est donc une notion économique et sociale récente, liée à l'urbanisation des sociétés et à l'apparition de statistiques nationales. Jusqu'aux années 1970, ces statistiques ne concernait surtout que les pays occidentaux et leurs dépendances, ainsi que le Japon. Cette croissance économique était ainsi étudiée à l’aide de l’évolution du Produit Intérieur Brut (PIB) sur une période donnée. Cet agrégat indiscutable jusqu’alors a connu dans les années 90 un tournant important. En effet, dans un document annexé aux perspectives économiques mondiales, le Fond Monétaire International a remis en question la pertinence des données fournies par le PIB sur la richesse des Nations et le taux de croissance des économies.
Le PIB est défini comme la valeur totale de la production interne de biens et services dans un pays donné au cours d’une année donnée par les agents résidant à l’intérieur du territoire national. C’est aussi la mesure du revenu provenant de la production dans un pays donné.
Aujourd’hui, le taux de croissance est devenu, au côté de la dette publique, le principal indicateur public de la santé d’un Etat. Cependant, peut-on faire confiance au PIB quand une des plus grandes institutions économiques émet des doutes sur sa pertinence ?
Ainsi, Il est intéressant de comprendre le mécanisme du l’évolution du PIB et ses répercutions statistiques sur la croissance économique (I), afin d’appréhender par la suite les