Le village détruit de Fleury :
Etant proche du fort de Douaumont il a été complètement ravagé par les attaques allemandes. Pendant toute la durée de cette bataille le village aura changé seize fois de main. Deux mois de combats réduisent le village en ruines. Avant la guerre, il comptait 334 habitants. Il y avait des maisons, des commerçants, et après la guerre il ne restait plus rien, seulement un village détruit, avec aucun signe de vie humaine ou végétale et un paysage ravagé par des millions de trous d’obus.
Aujourd'hui lieu de souvenir, Fleury est un espace boisé où les conséquences des conflits sont encore visibles bien qu'atténués par le temps. En 1972, ses trois anciennes rues sont de nouveau tracées, une borne marquant l'emplacement de chaque maison. Un parcours fléché permet de découvrir l'emplacement de ces dernières.
Le 21 février 1916 débute la bataille de Verdun. Le village est réveillé par les tirs d'artillerie préparatoires à l'assaut allemand. L'ordre est donné d'évacuer le village, sous la neige. Le 25 février le fort de Douaumont tombe aux mains des Allemands, qui ont désormais une vue sur le village bombardé.
La chapelle commémorative Notre-Dame-de-l'Europe

Village détruit, on peut voir les trous d’obus qui ont frappés la terre lors de la bataille en 1916.

En visitant ce site, les différents trous d’obus (encore visibles avec le temps) m’ont particulièrement interpelé, montrant l’intensité des combats et attaques militaires. Ce village révèle les conséquences indéniables des conflits de la Première Guerre Mondiale.

L’ouvrage de la Falouse :
Sur la vallée de la Meuse, cet ouvrage modernisé a été construit entre 1906 et 1908. C’est un des dernier ouvrages construit sur la place de Verdun, et semble n’avoir subi aucun bombardement. Son armement principal était composé de deux tourelles pivotantes à éclipse. L’une comprenant deux canons de 75mm et l’autre deux mitrailleuses Hotchkiss de calibre 8mm. Le dispositif de tir était accompagné