Devoir brevet
1) les termes qui montrent la présence de la narratrice dans le texte sont :
- me, je, m’ : pronoms personnels
- mes, ma, mon : adjectifs possessifs (la classe grammaticale est aussi la nature)
2) le temps dominant est l’imparfait (osait, parlait…). C’est un imparfait d’habitude, de répétition. Cela renvoie à l’adolescence de la narratrice.
3) elle utilise un niveau de langage familier « prof », « bouquin », « dirlo »
4) ce texte appartient au genre littéraire de l’autobiographie. « Annie Ernaux évoque sa jeunesse et rend hommage à son père. » Auteur= narrateur= personnage.
5) Les deux premières phrases sont des phrases négatives « il n’osait plus » et « ne lui parlait plus ».
In / compréhens / ible
In = préfixe négatif, ne…pas
Compréhens = radical de comprendre
Ible = suffixe de l’adjectif qui indique la possibilité
Incompréhensible : qui ne peut pas être compris
Le père et la fille ne peuvent pas se comprendre. Les relations du père et de la fille sont donc négatives, marquées par l’incapacité à se parler et à se comprendre.
6) l’expression « il avait l’air de penser que j’étais parfois malheureuse » traduit l’affection du père pour sa fille. En effet, il s’inquiète du bonheur de sa fille.
7) Les craintes du père pour sa fille concernent :
- « il craignait qu’on me prenne pour une paresseuse » : le père craint pour l’image de sa fille.
- « la lumière sous la porte de ma chambre lui faisait dire que je m’usais la santé » : le père craint que sa fille ne se couche trop tard, qu’elle travaille trop et qu’elle ne s’épuise.
- « il s’énervait de me voir enfermé… » le père craint que sa fille ne gâche son adolescence en restant enfermée.
- « les études n’avaient pas pour lui de rapport avec la vie ordinaire » : le père craint que sa fille ne parvienne pas à se débrouiller dans la vie quotidienne.