Mon texte:
Bonjour, si je me permet de m'adresser à vous, écrivains autobiographiques, par le biais de ce journal de critiques litteraires, c'est pour vous faire part de mon incompréhension face à vos écrits. En effet, j'ai crainte de n'avoir pas tout à fait saisit leur intêret. Imaginez donc que chaque petit être de ce grand monde décide à son tour d'ecrire noir sur blanc le récit de sa vie. En effet, les autobiographies sont d'après moi bien souvent superficielles et peu utiles. C'est le cas d'Albert Cohen pour ne citer que lui qui dans "le livre de ma mere" révéle successivement chacun des element attrayants de son enfance. Or ils ne sont pas exclusifs, chacun de nous a eut une enfance dont ces elements on fait partie. Ah, moi aussi j'ai autrefois fait uelques promenades en campagne, au commencement du jour, dois-je pour autant le reveler au monde entier comme le fait Colette dans "Sido"? Je crois que cela n'interesserait que peu de monde! Alors me vient une intriguante question: Que pensez vous que votre vie a de plus que la miene ou celle de mon voisin? Vous décidez de la rédiger et de plus de l'editer, mais alors estimez vous donc que votre vie est plus interessante qu'une autre?
C'est mettre votre vie sur un piedestal que de l'exposer ainsi aux yeux de tous. Ceci revele d'après moi, un certain narcissisme doublé de la présence casi certaine d'un egocentrisme de votre part. La vie est individuelle, et donc, de ce fait, personelle. j'ai du mal a concevoir que l'on puisse ainsi, pardonnez moi l'expression, se déshabiller ainsi devant le monde entier et lui faire part de chaque détail de notre vécut, chaque pensée que nous avons ou avons eut, chaque chagrin, chaque joie, chaque peine, lui livrant ainsi chacune de nos faiblesses. Gardez à l'esprit que dans le monde dans lequel nous vivont, l'homme est un loup pour l'homme et il est bien dangereux et presque inconscient de se laisser aller a quelques confessions et donner aux esprits malins l'occasion de s'en