didactique du fle
Sophie Morlaix
IREDU/CNRS-Université de Bourgogne (Dijon-France)
Communication au 19ème colloque de l’ADMEE-Europe
11-13 septembre 2006-Luxembourg
Cette communication s’inspire d’une recherche récente (Morlaix, Suchaut, 2006) dont l’objectif principal est de comprendre comment les acquisitions des élèves se structurent notamment au cours du cycle III. En s’appuyant sur les évaluations mises en place par le ministère de l’Education nationale, ce travail engage la réflexion sur les compétences qui peuvent s’avérer déterminantes dans les acquisitions des élèves au CE2. Pour cela, nous reviendrons, dans un premier temps, sur la définition des compétences présentes dans les épreuves nationales, pour adopter par la suite une démarche beaucoup plus empirique, permettant d’isoler un certain nombre de variables essentielles à la réussite scolaire ultérieure.
Dans cette perspective, des données ont été collectées sur un échantillon d’environ 700 élèves à différents moments de la scolarité. Ces données concernent les résultats détaillés d’une même cohorte d’élèves aux évaluations nationales de 1999 pour le niveau du CE2 et de 2002 pour la classe de sixième ; les élèves ont également été testés en fin de cinquième en 2003 sur la base d’épreuves proches des tests nationaux. Des informations sur les caractéristiques socio-démographiques et scolaires des élèves ont également été recueillies.
I.
Intérêts et limites des évaluations nationales
L’objectif de la mise en place des évaluations nationales est de fournir aux enseignants des outils standardisés de diagnostic des acquis des élèves. A différents niveaux de la scolarité, ces évaluations ont, en plus, le mérite d’évaluer un large ensemble de compétences. Par exemple, pour le niveau CE2, les évaluations répertorient 15 compétences en français et 27 en mathématiques. Chacune