.Didascalie
Les didascalies jouent un rôle fondamental, méme si elles ne sont pas prononcées, dans la compréhension d’une pièce de théatre. Elles permettent de mieux comprendre la position de chaque personnage et de voir l’opposition qui les sépare. Ces didascalies sont classées selon leurs fonctions.
Tout d’abord, il y’a celles qui nous donnent des indications de jeux, d’actions, et de mises en scènes. On voit alors le mouvement et les actions des comédiens. Ceux-ci permettent de voir l’affrontement de différentes façons : Dans le texte A entre le vers 68 et 69, on voit qu’Horace poursuit sa sœur et qu’il revient sur sa scène après le vers 71
Pour le document B, Lorsque Arlequin « se recule d’un air sérieux » puis «s’éloigne» au vers 78, au vers 79 pour prendre la fuite. ou encore lorsque Trivellin arrive avec plusieurs iliens pour empécher un drame. Au vers 89-90 l’action est très présente.
Dans l’extrait 3, toute les didascalies renvoient à l’idée de mouvement « Entre Edouard » … … Ici on remarque les 2 frères et sœurs sont opposés et retenus par d’autres personnages.
Ces « didascalies de mouvement » engendrent souvent des « didascalies de comportements ».
En effet dans le document A, lorsque Camille est « blessée derrière le théatre » entre le vers 70 et 71, à cause de la poursuite d’Horace ou dans l’extrait du texte B, quand Arlequin siffle pour ignorer son maitre vers 22 ou qu’Iphicrate fait un aparté pour parler dans le dos de son esclave. Au vers 58, on remarque que le ton d’Arlequin est plus soutenu car il est en désaccord avec son maitre. Il répond alors avec une attitude indifférente.
Ces « didascalies de comportement » sont souvent dûes à des didascalies d’humeur ». Dans le passage B, Arlequin est « distrait », « chante » vers 24, rit vers 26 et 61, badine et « chante » vers 40-41.C’est une forme d’ignorance traduit par l’ironie. De son coté Iphicrate « retient sa colère » vers 46 et est « un peu ému » vers 57.
Enfin pour finir,