Discours de la servitude volontaire, Etienne de la Boe

1873 mots 8 pages
Discours De La Servitude Volontaire, Etienne de La BoétieEtienne de La Boétie, dans le Discours de la Servitude Volontaire, essaie d’analyser les raisons de la soumission d’un peuple face à une autorité. Il aborde le thème de la liberté en opposition au rapport domination/servitude. Son œuvre ressemble à un réquisitoire, contre la domination et contre l’absolutisme. Dès le titre, La Boétie affirme un paradoxe : l’acceptation d’être soumis.1 / La Boétie décrit la liberté comme le bien le plus précieux …afficher plus de contenu…

L’homme est né avec elle et avec la passion de la défendre. L’homme est sensé se battre pour la conserver. La Boétie met en opposition la liberté et la servitude en disant « soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres ».2/ « Cherchons donc à comprendre, si c’est possible, comment cette opiniâtre volonté de servir s’est enracinée si profond qu’on croirait que l’amour même de la liberté n’est pas si naturel. »La Boétie soulève ici la question : Comment peut-on accepter de perdre sa liberté ?Si celle-ci est naturelle, si l’homme est né avec la passion de la défendre, comment est-il possible d’accepter la domination ? la soumission ? Comment des populations entières sont-elles soumises au bon vouloir d’un seul …afficher plus de contenu…

» Ainsi, la première raison de l’asservitude volontaire serait l’habitude. « la première raison pour la- quelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés comme tels ». Si l’homme est soumis dès la naissance, si il est élevé dans des conditions de servitude et qu’à aucun moment il n’a accès à la liberté, alors il acceptera cette état d’être et ne cherchera pas à en changer. Nous pouvons comparer cela à un animal sauvage né dans un Zoo qui ne cherchera pas à retrouver sa liberté puisqu’il n’y a jamais goûté. Nous pouvons même aller plus loin, puisque si ce dernier retrouvait sa liberté alors qu’il a toujours été enfermé, il aurait perdu son instinct de survie, sa vivacité et aurait peu de chance de survivre dans la nature. De la même manière l’homme assouvi perd son enthousiasme, son courage et su pugnacité.4/ La deuxième réponse

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