« Le système représentatif n’est autre chose qu’une organisation à l’aide de laquelle une nation se décharge sur quelques individus de ce qu’elle ne peut ou ne veut pas faire elle-même ». Benjamin constant (1767-1830) ancien membre du conseil d’Etat de France promeut le système représentatif dans ses écrits en 1874 car il considère ce dernier nécessaire pour la gestion de vie quotidienne des citoyens. C’est dans son discours en 1789 que l’abbé Sieyès promeut également le système représentatif …afficher plus de contenu…

Il expose donc toute la complexité de la démocratie concernant son mode de fonctionnement et son utilisation au sein de la société par et pour les citoyens. Alors comment la nation doit être gouvernée ? le pouvoir est au peuple, mais comment les citoyens se l’acquièrent ? C’est ce que l’Abbé Sieyès va …afficher plus de contenu…

Ce principe est le suivant : « l’autre manière d’exercer son droit à la formation de la Loi est de concourir soi-même immédiatement à la faire ». Il décrit ce raisonnement comme « bon pour les petites municipalités » mais « irrésistible » au fait que les lois doivent gouverner une population entière. En raison d’une population de 26 millions déjà trop nombreuses selon Sieyès seul le vœu national compte : « il ne peut y avoir pour un député, de mandat impératif, ou même de vœu politique que le vœu national ». Le vœu national représentant la volonté exprimée par l’autorité qui constitue la France. Il en va de dire que si la France était une démocratie dans la vision de l’abbé Sieyès il n’y aurait pas de vœu national. En l’interprétant la démocratie serait pour lui le système idéal car pour exercer son droit pour former la loi chacun devrait y concourir mais cela témoigne d’une impossibilité quand au