DISERTATION PHILO
Vivant dans un état de droit, je peux être arrêté par les forces de l’ordre qui peuvent me réclamer mes papiers d’identité. Sur cette carte d’identité. Sur cette carte d’identité figurent certaines caractéristiques ; mon sexe , mon nom ,mon prénom , ma taille , ma domiciliation , mon âge… les renseignement suffisent-ils véritablement a me connaitre moi-même ? Le sujet m’interroge sur le droit , la légitimité de me connaitre moi-même. Il semble que je suis légitimement fonder a vouloir me connaitre. Il m’interroge également sur ma capacité: en ai-je les moyens , la capacité ? Et quels seraient les moyens s’ils existent ? L’idée de savoir nous oriente vers un système de connaissance fonder en raison , présentent un ensemble d’acquis , d’éléments certains. Le savoir s’opposait a l’ignorance, au doute , a l’incertitude , a l’inquiétude sur soi même. L’expression « ce que je suis » nous oriente dans un premier temps vers la prise en considération des points de vue externes au sujet: dans quelle mesure autrui a certains savoir contribueraient-ils a la connaissance de moi-même ? Cependant les points de vue externes peuvent-ils véritablement révéler l’être que je suis , sachant que j’occupe sur moi-même une position absolument privilégié : ne suis-je pas le mieux placer pour me connaitre moi-même ? Une telle position n’induit elle pas cependant une forme d’illusion sur moi-même ? N’y aurait-il pas des limites intrinsèque a l’analyse du sujet par lui-même ?
En définitive , le sujet ne pourrait-il pas se saisir lui-même , s’appréhender lui-même a travers son action dans le monde , au travers du travail , et singulièrement a travers cette production si singulière que l’on appelle une œuvre d’art ? Mais l’unicité d’une œuvre suffirait-elle a dire ce que je suis ? Puis je accorder a un savoir définitif sur moi-même a un quelconque moment de mon existence des lors que je suis , par excellence , un être qui vit dans le temps , qui est