Disqualification sociale
a) définition b) naissance du concept c) la « pauvreté » : une construction sociale d) la « pauvreté » : une prénotion
II) Présentation de la problématique : assistance, dignité humaine et conscience sociale
a) perte de la conscience collective b) le sentiment d’ambivalence sur le plan identitaire
III) Le « fléau du bien » n’a pas le contrôle absolu de la vie des assistés
a) hiérarchisation du statut à l’intérieur d’une catégorie b) élaboration des rationalisations c) les stratégies de relation avec les travailleurs sociaux d) éventuellement : élaboration d’un projet personnel
IV) Conclusion : le statut d’assisté correspond à une épreuve morale. C’est pourquoi la négociation de ce statut est nécessaire. Cependant les assistés ne sont pas les maîtres des leur jeu.
Bibliographie :
-Serge PAUGAM, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvreté, Paris, Presses Universitaires de France, 1991
- Erving Goffman, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps, Les éditions de minuit, 2001
- Philippe BéNéTON, Le fléau du bien. Essai sur les politiques sociales occidentales, Paris, Robert Laffont, 1983
- LE ROBERT & SEUIL, Dictionnaire de sociologie, 1999
I). Qu’est que c’est que la disqualification sociale ?
a) définition :
- emprunté à l’anglais (1711-1714), cela veut dire « priver des qualifications nécessaires à un but, une entreprise ».
« Le concept de la disqualification sociale, utilisé dans les recherches sur la pauvreté correspond au processus du refoulement hors du marché de l’emploi de franges nombreuses de la population. Les expériences vécues de la relation d’assistance en accompagnent les différentes phases. Il met, donc, l’accent à la fois sur le caractère multidimensionnel, dynamique et évolutif de la pauvreté sur le statut social des pauvres prises en charge au titre de l’assistance. »
b) naissance du concept :
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