B. La dernière scène nous offre le récit topique de la mort du héros (esquisse plutôt que développement) - Cinq vers seulement mais qui forme une phrase qui semble plus ample qu'elle ne l'est grâce aux enjambements : ce qui crée une sorte de dilatation de l'action racontée. Du reste le récit est interrompu par Eurydice ; Le récit qui suscite l'effroi n'est pas matérialisé sur la scène mais transfiguré» par le récit et l'imagination du spectateur qu'il sollicite, Ainsi l'ultime scène nous présente dans une mise abyme symbolique une autre scène qui repose sur l'intensité dramatique ==== étudier le récit d'Ormène : 1713-1714 le passé composé marque ici le caractère extrêmement récent du meurtre (il s'est passé pendant que les spectateurs regardent la pièce) et l'impact sur Ormène , à l'évidence choquée , bouleversée (l'adj. hyperbolique « toute » 171 1). les indices de l'authenticité testimoniale : « j'ai vu » (on songe au horresco referens pour les Latinistes) « avoir entendu » 1719 les enjambements, les détails concrets ( la flèche / couleur) = scène traumatisante ==> hypotypose en esquisse; récit de la chute tragique du héros : une scène en virtualité dans la scène ^ [mise en abyme dramatique] . - Suréna est la lamentable victime d'une embuscade, d' un guet-apens perfide : « la main inconnue » (1714) n'empêche pas la suspicion qui se porte sur le roi comme l'indique la réplique suivante d'Ormène ====== faire le lien avec des scènes précédentes = la tyrannie des Arsacides / la violence inhérente à cette dynastie V, 3 vers 1637 …
C )Dans l'ultime échange de répliques se marque bien la vivacité de ce dénouement . - L'inégalité du temps de parole entre Eurydice et Palmis accuse les contrastes dramatiques : ==== Palmis = onze vers dont sept adressés directement à Eurydice