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Les résultats de l’étude montrent que 93,1% des personnes interrogées considèrent que facebook peut être une source de conflits.
Les personnes interrogées consi dèrent que ces conflits sont principalement dus à des sous-entendus (« très souvent », 27,7% « souvent », 40,1%) et des malentendus (« très souvent » 22,6%, « souvent », 38%), et plus rarement à des insultes. (« très souven t » 13,4%, « souvent » 14,2%).
Facebook nous permet d’interagir les uns avec les autres. Comme vu précédemment, on entretient principalement des relations avec nos amis, avec qui nous communiquons le plus ; Les liens sociaux sont donc principalement basés sur l’affect. Les sous-entendus, malentendus et insultes reflètent des affects négatifs que nous pouvons ressentir envers autrui. Or dans un groupe primaire, on a de fortes attentes envers l’autre, envers ses idées, ses valeurs, et ses conduites. Si une personne n’agit pas comme on l’attend, cela peut faire apparaître des sentiments négatifs à son égard. Nos comportements sont influencés par les autres mais également par l’environnement dans lequel l’individu est inséré. Or facebook met à disposition de ses utilisateurs, un contexte d’échange et un mode de communication particulier, différent de celui que nous connaissons dans notre vie « réelle ».
Sur les réseaux sociaux, on communique virtuellement. En effet, l’interaction est indissociable de la communication : sans elle, les relations sociales n’existeraient pas. Mais sur facebook, la communication virtuelle et caractérisée par l’absence de communication non verbale. Or, l’absence du visage de l’interlocuteur, du timbre émotionnel de la voix, de la cruciale expressivité motrice et des mimiques servant de support fondamental à la complexité de la communication interpersonnelle, donnent souvent lieux à des messages ambigües entre les interlocuteurs.
Les messages peuvent donc parfois être incompris par les interlocuteurs, d’où