Dissertation arts.p hopper
La toile ci-dessus, intitulée Gas, a été peinte en 1940 par Hopper, c’est une huile sur toile de dimension 66.7x102.2cm. La limite du réalisme dans ce travail consiste en ceci : il y a une incohérence, un manque de logique dans ce tableau, car une station d’essence est installée au bord d’une route, en plein milieu d’une forêt, qui n’est pas goudronnée mais qui semble être faite en terre battue. De plus les sols sont bien trop propres, il n’y a aucune tache, aucune pollution, pas de papier jeté au sol, ce qui rend l’œuvre trop lisse, trop parfaite. D’ailleurs la façon dont est peint le ciel donne le même effet, l’à-plat de bleu rend celui-ci lui que peu fidèle à la réalité. Et enfin, les traces de pinceaux, lorsque l’on regarde attentivement, sont apparents, ce qui entrave aussi le parfait réalisme, bien que l’artiste met un point d’honneur à jouer avec les ombres et la lumière pour rendre son travail vivant, beaucoup de détails sont passés sous silence, prenons pour exemple les feuilles des arbres, qui ne sont pas représentées dans le détail, mais juste par un jeu de dégradé. Tous ces éléments marquent les limites du réalisme du tableau Gas.
Cette œuvre intitulée House By The Railroad, a été peinte en 1925, c’est une huile sur toile de dimension 61x73.7cm. Ce tableau représente une maison, ou peut être un vieil hôtel qui semblerait être abandonné car il a ses fenêtres cassées. Le bâtiment est isolé et est juste au bord d’une voie ferrée. Ce qui trahit les limites du réalisme de cette œuvre est comme dans l’œuvre d’avant, la légère incohérence qu’elle dégage, car pourquoi une demeure a-t-elle été construite au bord d’un chemin de fer ? Et surtout, pourquoi est-elle si isolée, pourquoi n’y a-t-il pas d’autres habitations alentours…
D’autre part pareillement à Gas, l’à-plat du ciel le rend bien trop lisse et immobile. Et enfin, si les fenêtres du bâtiment sont détruites,