Jonathan Asselin Groupe :

Absolument tout dans la vie possède deux faces, deux extrêmes, c’est un fait irréfutable. Dans L’étranger, œuvre publiée en 1943 par l’écrivain dramaturge et philosophe français, Albert Camus, ces antipodes sont représentés par les éléments de la nature. Camus démontre les sensations contraires ressenties dans la vie en usant des éléments naturels comme image. Étant méditerranéen et près de la nature, Camus met en lumière dans L’étranger les effets antagonistes du soleil ainsi que ce qu’évoque ce précieux liquide qu’est l’eau. (81 mots)

Tout d’abord, le soleil est un élément de la nature très important pour Camus, il est d’ailleurs très présent dans L’étranger et possède deux facettes très différentes dépendamment de la situation. En effet, Meursault est un méditerranéen et il aime bien la chaleur et la beauté du soleil dans les situations où il est totalement à l’aise. Quand Marie est arrivée chez Meursault pour aller à la plage, ce dernier a dit qu’elle était très belle, qu’il la voulait et que « le brun du soleil lui faisait un visage de fleur ». (p.55, l.11) Ici, le soleil est synonyme de beauté puisqu’il donne à Marie un «visage de fleur» qui donne goût à Meursault. Le soleil dessine ici Marie sous un voile de beauté avec sa peau bronzée par le soleil chaud et apaisant, qui ne passe pas inaperçu aux yeux d’un Meursault sensible à cette beauté représentée par cet élément. De plus, lorsque Meursault se baigne avec Marie et Masson, Meursault remarque un tic chez Masson, mais ne « fait plus attention à ce tic parce qu’il était occupé à éprouver que le soleil lui faisait du bien». (p.80, l.4) Le soleil lui fait tellement de bien qu’il en oubli ce tic pour totalement s’abandonner au confort éprouvé devant cet astre. Cette situation démontre parfaitement comment Camus, à travers Meursault, est un être lui aussi