dissertation : les familles ouvrières au Québec entre 1861 et 1950
Jade Marcil
MARJ04589404
Dans le cadre du cours :
Initiation à la recherche historique : HST 1015-01
Dissertation
Familles ouvrières du XIXe et XXe siècle
Travail remis à
Thierry Nootens
Université du Québec à Trois-Rivières
9 décembre 2014
Table des matières
Introduction 2
Le rôle grandissant des ménagères du XIXe et XXe 3
La famille élargie dans les quartiers ouvriers 5
L’école ou le travail pour les enfants de familles ouvrières 8
Communauté religieuse et aide social aux pauvres 10
Conclusion 12
Bibliographie 13
Introduction
Les villes québécoises des années 1860 et d’aujourd’hui sont deux mondes différents. Les conditions de vie de nos familles en villes sont aujourd’hui facilitées par la mondialisation, les moyens de transport en commun, la disponibilité des marchés et les nombreux services sociaux qu’offre le gouvernement. Par contre en 1860, lors de la deuxième phase d’industrialisation au Québec, il n’était pas aussi facile pour les familles de subvenir à leurs besoins. Alors quels étaient les moyens que ces familles de l’époque ont développés afin de subvenir à leurs besoins? Quelles stratégies s’étaient développées afin de répondre à la pauvreté et à leurs conditions de vie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle ? Malgré les nuances entre chaque ville et famille, plusieurs stratégies reviennent de façon récurrente. Durant cette période, chaque membre de la famille a du faire des efforts. Premièrement, la femme devait endosser le rôle de gestionnaire de la famille et de ménagère, tout en gérant l’économie, les enfants, les soins, etc. L’entraide dans les quartiers ouvriers s’est aussi développée en créant un réseau de sociabilité sécuritaire pour les toits ouvriers. Ensuite, les enfants devaient participer à l’économie familiale par le travail ou par l’aide à la maison, souvent aux dépens de l’éducation. Enfin, les familles ont recourt à certaines sources d’aide comme les communautés religieuses pouvant porter assistance aux pauvres