Dissertation : Aujourd’hui, lorsque l’on réunit les siècles de poésie qui nous précède, mais aussi la poésie moderne, on constate facilement qu’il n’existe pas un seul et unique modèle de poésie. La poésie est diverses et variées, il y a la poésie lyrique, la poésie engagée, la poésie didactique ou encore la poésie satirique. A partir de là, on peut se demander si la poésie qui ne « se prend pas au sérieux » est encore de la poésie. Si par exemple, la poésie satirique et la poésie fantaisiste sont-elles vraiment considérées comme de la poésie ? Qu’elle est la place accordée à l’humour au sein de la poésie ? Ou même encore, peut-on réunir le sérieux d’un poème engagé et l’humour ? Dans un premier temps nous verrons que, certes la poésie est, malgré elle, associée à un certain sérieux et une certaine profondeur. Puis dans un second temps, que malgré tout, cela n’empêche pas certains poètes de mettre en valeur leurs écrits par le biais de l’humour. Certes la poésie est, malgré elle, associée à une certaine profondeur et un certain sérieux. Les deux principales raisons à cela sont premièrement l’identité et le statut du poète lui-même, et deuxièmement son origine.
Le mot poète vient du grec poíêsis, qui signifie « action de faire, création », il est donc considéré comme un créateur. Il recréait le monde, le transcrit selon sa vision. Le poète est souvent assimilé à un homme sérieux et grave. Mais aussi quelqu’un de marginaux, terrassé par un mal être intérieur profond et souvent incompris. C’est d’ailleurs souvent ce qu’on a dit de Verlaine ou encore de Baudelaire. Par conséquent, les thèmes traités ont, la plupart du temps, un rapport avec l’humain. Le sérieux de la poésie apparait aussi à travers les sujets traités comme la mort dans La mort n’est rien d’ Henry Scott Holland, l’amour dans La courbe de tes yeux de Paul Eluard, ou encore le temps qui passe et la nature réunis dans Automne Malade de Guillaume Apollinaire.
Ce sérieux