Dissertation sur la nue propriété
Y-a-t-il aujourd’hui des raisons de croire au progrès scientifique et technique ?
Analyse du sujet :
La question posée se situe pleinement dans le thème étudié et devrait permettre aux candidats d’utiliser les connaissances acquises dans l’année.
« aujourd’hui » : possibilité d’un rappel (court) de l’évolution de la notion de progrès depuis la conception temporelle cyclique dans l’Antiquité en passant par la linéarité temporelle impulsée par les Lumières et la consécration de la notion de progrès avec la révolution industrielle. Enjolras, l’un des personnages des Misérables, dit : « Le 19° siècle est grand mais le 20° siècle sera heureux ».
« des raisons » : on attend des candidats des arguments objectifs et rationnels, des références précises et pas de recours à la « pensée magique » !
« de croire au » : dans le sens de admettre pour vrai, mettre sa confiance en, il faut noter la nuance sémantique suivante : croire à implique parfois une croyance naïve (croire au Père Noël) contrairement à croire en.
« progrès scientifique et technique » : les candidats doivent prendre le mot progrès dans cette double acception et tenter de ne pas faire d’impasse sur l’un des deux aspects engagés.
Problématique :
Le sujet propose aux candidats de s’interroger sur les « risques du progrès » et sur le « progrès des risques » : faut-il avoir peur du progrès ? Faut-il risquer le progrès ? « Croire à » équivaut à prendre le risque de s’engager sur une voie inquiétante : faut-il courir le risque de « croire » ? La problématique permet de répondre en utilisant la double thématique : risques et progrès (faut-il prendre le risque de progresser ?) et progrès et risques (les risques du progrès sont-ils trop grands ?).
Plan possible (rappel : tout doit être rédigé, les titres ne doivent pas apparaître)
1 les raisons de ne pas ( ou plus) croire au progrès scientifique et technique : option rousseauiste.
Inquiétude