Dissertation I) L’écrivain, le locuteur, pour aborder, dénoncer un sujet sérieux ou bien grave tel que la guerre ou le viol peut avoir recourt à l’humour. Cette forme d’esprit très en vogue au cours des siècles met en valeur avec drôlerie le caractère ridicule, insolite ou absurde de certains aspects de la réalité. C’est le cas dans le drame historique de Victor Hugo, Le roi s’amuse publié en 1832, qui dans sa préface porte une critique comique et très accentuée sur le gouvernement et la censure suite à la suspension de son œuvre. Il explique au lecteur sa surprise par un champ lexical de l’étonnement et affirme pleinement son opinion personnelle. Ce mode plaisant se présente sous plusieurs formes telles que l’ironie. C’est une arme redoutable pour mener un combat en littérature. En effet, Molière, dramaturge français, dans plusieurs de ses pièces a recourt a ce procédé comme dans L’amour Médecin ou il donne la parole à un médecin faisant l’éloge de son art. Il présente la médecine comme un don du ciel et un moyen de sauver un grand nombre de vie. Mais le lecteur comprend vite que l’auteur ironise en découvrant le champ lexical de la tromperie, de la négligence qui dévoile aux yeux du lecteur l’opinion de Molière concernant la médecine. Le ton humoristique peut également apparaître sous forme d’image animé, de caricature ou à la télévision avec les Guignols de l’info, une parodie du journal télévisé créé en 1988, qui tourne en ridicule physiquement voir moralement le monde politique, les médias, des personnalités plus généralement issue de la société française et le monde actuel. Ils dénoncent par exemple les manœuvres abusives que la guère d’Irak a pu faciliter, lié au fait que les Etats Unis ont besoin de pétrole et qu’ils fondent leur croissance économique sur la production d’armes, d’où la nécessité d’un conflit. Ainsi, l’écrivain peut traiter de sujets graves avec humour en adoptant différentes formes, procédés.