Aujourd’hui la population active accorde plus d’importance à l’aspect financier qu’occasionne un job. Faire carrière ou réussir professionnellement n’est plus synonyme de travailler jour et nuit, en grimpant les échelons ou en prenant du plaisir mais c’est pouvoir gagner plus en travaillant moins et savoir jongler entre vie professionnelle et vie privée. Pour la plupart la réussite c’est le fait de posséder tout ce que l’on convoite. Tous les plaisirs de la vie (nouvelle voiture, achat d’une télé ou encore faire un voyage aux Maldives,…) sont devenus une priorité. Ce qui revient à penser que la réussite ne passe plus obligatoirement par le travail qui est dévalorisé au profit des avantages qu’il procure. Le choix du travail est évalué en fonction de la rémunération. En d’autres terme : plus le salaire sera élevé et plus il y aura de chance pour qu’on choisisse ce job et pas un autre. La motivation de la plupart des personnes qui triment c’est le chèque qu’ils encaissent chaque mois. Prenons l’exemple d’un teinturier : ce métier n’est ni valorisant, ni attractif. Seulement ce qui importe, ici, ce n’est pas la plénitude qu’il suscite mais bien l’appât du gain après le travail effectué. Tant qu’il y aura un rendement, le reste ne compte plus. Tout ce que veut ce teinturier C’est toucher son salaire pour pouvoir s’acheter une nouvelle voiture ou encore une nouvelle paire de chaussure. Son travail est en quelque sorte un instrument qui permet une amélioration matérielle dans sa vie puisqu’il n’est pas pleinement satisfait de son travail. Ensuite le prestige, le statut social, la reconnaissance ou encore l’équilibre entre vie privée et professionnelle en sont aussi la cause. Etant donné que la vie de famille est devenue une valeur importante, il est indispensable de pouvoir la concilier avec son travail. Ce choix sera prépondérant, en plus du standing social. Tout ce que les gens veulent c’est de la reconnaissance. Ils vont vouloir tout