Dissertation voltaire : leger mais consistant
I) La forme traditionnelle du conte
A) Les procédés du conte
Voltaire est le père du conte philosophique et en grande partie ces œuvres contiennent les procédés du conte. En effet dans Candide, le roman commence par la formule « Il y avait… » qui rappelle le début des contes de fées qui commence souvent par « Il était un fois ». De plus il y a un usage fréquent des superlatif qui implique un univers de perfection : « l’esprit le plus simple », « le plus beau des châteaux », « les mœurs les plus douce ». Le lieu et l’époque ne son pas spécifier, on est alors dans un univers replié sur lui-même. De plus, nous pouvons voir au début du premier chapitre une interversion discrète du narrateur : « je crois » (l.4) et tout au long du roman des péripéties qui s’enchaînent les unes à la suite des autres. Dans l’incipit de L’ingénu, nous pouvons également très vite analyser que ce texte est un conte. En effet, il commence par « Un jour » qui fait également référence aux conte de fées. Il y a la présence du merveilleux avec l’histoire de St Dunstan qui est une fausse légende inventée par Voltaire. Mais également une situation initiale lorsque les Kerkabon se promènent et un élément perturbateur lorsque le bateau arrive. Micromégas contient lui aussi beaucoup de caractéristiques du conte. Dés l'incipit, nous entrons dans un monde merveilleux : le Sirien " va de globe en globe" à l'aide d'un rayon de soleil ou d'une comète. Arrivés sur terre, les deux compagnons " mangèrent à leur déjeuner deux montagnes". Voltaire satisfait donc à la première règle du conte qui est de plaire en faisant appel à l'imagination du lecteur pour le faire rêver. Les événements s'enchaînent comme dans un rêve, rien ne les arrête : Le bannissement de Micomégas, loin d'être une souffrance est l'occasion de faire un voyage inter-planétaire.
B) Des personnages de conte
Les personnages Voltairien son également des personnages de