Au XVIIe siècle, la littérature classique cherche à divertir et instruire ou encore à corriger les mœurs par le rire. Sous le règne du roi soleil Louis XIV le théâtre comme aussi toute une littérature d'idée propre au grand siècle se pensent à la fois comme une forme de divertissement et comme un moyen d'instruction visant à la réformation de l'homme et de ses défauts, de ses vices, de ses travers ou encore de ses ridicules, perceptible dans les attitudes et les comportements qu'ils adoptent …afficher plus de contenu…

L’œuvre du moraliste au XVIIe siècle n'a t-elle qu'une visée instructive ? Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle de La
Bruyère ne doit-il être considéré que comme un ouvrage destiné à corriger les défauts de son époque ?
Nous verrons que certes l’œuvre de La bruyère «Les
Caractères» a une visée instructive mais aussi que c’est une œuvre comique, théâtrale, pour finir en expliquant au final que ces deux éléments sont en union, permettant quand même à l’œuvre de s’inscrire dans le cadre d’une étude mœurs. Tout d’abord, La Bruyère écrit pour instruire.
Dans la préface, le moraliste annonce directement qu’il écrit pour instruire : «On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction». La négation restrictive «ne...que» donne …afficher plus de contenu…

Au sein du livre VI «Des biens de fortune» se trouve un double portrait du riche et du pauvre, Giton et Fédon.
Ainsi, dans sa galerie de portraits, La Bruyère fait la peintures des vices humains à travers des types dégagés de tout ancrage dans le temps ou dans une société : il y a l’égotiste, le riche, le pauvre… La Bruyère se donne alors comme objectif de « corriger les hommes ».
De plus, différents procédés d’écritures définissent Les
Caractères permettant au verbe «instruire» de prendre de nombreuses significations.
En effet, des réflexions ou analyses sont des procédés d’écriture où La Bruyère donne son avis, sur des sujets