Dissertation1 Francais
Littérature et imaginaire
601-102-MQ
Groupe 01
Dissertation
La poésie symboliste
Anxiété saisonnière
Travail présenté à Jérôme Guénette
Département de Langues et lettres
Cégep de Sept-Îles
Le 27 février 2015 Anxiété saisonnière
Baudelaire (1821-1867) et Saint-Denis Garneau (1921-1943) sont deux poètes symboliques de leur époque. Par exemple, l’angoisse peut être définie par une peur intense face au sentiment d’un danger imminent et surtout face à l’avenir. À la lecture des poèmes, « Chant d’automne » et « Maison fermée » de Baudelaire et de Saint-Denys Garneau, on peut dire que l’angoisse est exprimée de la même façon par les deux poètes. De part, l’appréhension de l’hiver, la mort et le bruit permettent de bien mettre en œuvres l’angoisse alors exprimée.
À la lecture des poèmes « Chant d’automne » et « Maison fermée », on comprend que l’angoisse est exprimée de la même façon par l’appréhension de l’hiver qu’éprouvent les poètes. Ainsi, selon Baudelaire, l’hiver qui approche est synonyme d’un combat dur où il compare son « esprit » à une « tour qui succombe/sous les coups du bélier infatigable et lourd » (v. 11-12). Il montre que la tour est comparable à l’homme et le bélier aux coups qu’il doit affronter, surtout les coups rudes de l’hiver qui l’affaiblit à chaque fois. Aussi, le poète est « frémissant » (v. 9) face à l’idée de se retrouver face à l’hiver et d’affronter cette épreuve, mais aussi ressent le froid que l’hiver apporte avec lui. D’une autre part, selon Saint-Denys Garneau, l’hiver le prive et il se sent démuni. La « désolation de l’hiver » (v. 1, 9, 36) revient à trois reprises dans le poème pour bien faire comprendre au lecteur l’angoisse et le sentiment de chagrin intense qui s’amorce en même temps que l’hiver. D’ailleurs, le poète songe à un hiver dur qu’il qualifie d’ « âpre hiver » (v. 35) qui le ronge de l’intérieur et le bouleverse. C’est ainsi que les poètes sont très fébrile face à l’arrivée de l’hiver.