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Exposition de la Bibliothèque Nationale de France

Brouillons d’écrivains

I) Les brouillons

Flaubert, écrivain français du XIXème siècle, voue son écriture dans une lutte obstinée avec la langue, il recherche obsessionnellement le parfait, l’idyllique littéraire. Il est donc focalisé sur le fait du « meilleur », de la pureté des lettres.

II) Les deux manières d’écrire : écriture à processus (improvisée)/écriture à programme (plan)

L’écriture à processus est une forme d’écriture qui consiste a faire usage d’une méthode avec une "structuration rédactionnelle", qui se construit au fur et à mesure de l'élaboration de l'œuvre, qui ne suit pas de plan conforme et classique de la littérature classique, et qui suit le déroulement des idées et de l’imagination soudaine de l’auteur. Georges Stendhal utilise ce type d’écriture.

L’écriture à programme est elle une forme d’écriture qui consiste à ce que certains auteurs et écrivains rédigent selon le principe d'une "programmation scénarique". Dans ce cas, l’acheminement des idées et la structuration textuelle est programmée par un scénario ou un plan que l'écrivain pourra modifier en cours de route, mais qui lui servira de guide pendant toute la rédaction de son œuvre. Gustave Flaubert utilise ce type d’écriture.

III) L’exemple de Hugo : comment organiser la rédaction ?

Hugo, afin d’arriver proche de la perfection pour la rédaction de son poème Dolor notamment, utilise l’écriture à processus, qui est accompagnée de nombreux remaniements, nouvelles tournures, additions ou suppressions de termes, changements de structure syntaxique, insertions successives de termes ou de morceaux de phrases, espacement de la marges afin de permettre ces insertions de termes et lorsque sa marge est saturée, il finit d’écrire et de retravailler sur le verso du feuillet précédent.

Cette organisation lui permet ainsi de pouvoir retravailler maintes fois et plus facilement son œuvre, et évite ainsi de faire