Dm d'histoire bruges et venise q. 1-8 page 141-142
1. A l’époque les échanges commerciaux se faisaient surtout par voie maritime. Bruges a l’accès rapide et direct à la mer et peut facilement communiquer avec les marchés hanséatiques et atlantiques. Quand à Venise, entourée d’eau, son empire marchand couvre toute la méditerranée orientale.
La situation géographique de ces deux villes et leur proximité par rapport à la mer, favorise nettement leur vocation commerciale et maritime.
2. Les deux villes ont un accès rapide à la mer et bénéficient d’une bonne situation géographique. Bruges, qui avait un avant port à Dammes, du en construire un second à l’Ecluse en 1290 du fait de l’ensablement du Zwin.
Venise, elle, se trouve en milieu hostile et a du assécher la lagune pour s’agrandir.
Similitudes :
- Proximité de l’eau pour le transport.
- Extension difficile : Reie pour Bruges et la lagune pour Venise
- Problèmes dus à l’eau (à Bruges ensablement du Zwin, à Venise encerclement de la lagune)
Différences :
- Bruges : plus de distance jusqu’à la mer + problèmes du Zwin
- Venise : risques avec la lagune
3. La « colleganza », sorte d’associations entre commerçants et investisseurs, permet de limiter les risques en cas de problèmes. Ainsi le commerçant ne sera pas seul à perdre et perdra moins.
L’investisseur a bien une part de risques mais il obtient la moitié des bénéfices sans avoir besoin d’intervenir.
La lettre de change, permet de limiter les risques liés aux transports d’argent liquide et constitue une forme de crédit.
4. Bruges importe des Harengs en provenance des villes hanséatiques, des peaux, de la fourrure et du blé du Grand-duché de Lituanie, de la laine du Royaume d’Angleterre ainsi que du sel et sans doute du vin de France. Bruges est une grande ville productrice de textile et en est donc également exportatrice.
Selon l’auteur, Bruges est supérieur à Venise, car l’on y croise des marchands de toute provenance, alors qu’à Venise l’on