Doc parfums fixation prix
La fixation des prix du parfum sur le marché varie en fonction de la cible à laquelle le parfum s’adresse (ex : tranche d’âge, style de vie) et du prix que le consommateur de cette cible est prêt à payer.
Les coûts des matières premières et de la production sont pris en compte mais n’a qu’une incidence minime sur le prix des parfums en magasin.
La cible, la notoriété de la marque font essentiellement le prix. Il peut exister de très bons parfums à bas prix. Si un parfum ne coûte pas cher c’est que le producteur n’a pas fait d’efforts sur le packaging (flacon/emballage), la publicité et la promotion.
Un « vrai » parfum est souvent cher et touche une cible prête à dépenser pour avoir le produit qui va l’identifier à une marque et donc à un style de vie.
DOCUMENT 2 : La marque.
Une grande partie du flacon sert à dégager des marges et à finacer la mise sur le marché et la publicité plutôt que le liquide lui-même. Une grande marque veut dire forcément un produit cher et donc « de bonne qualité » et propage une sensation d’assurance.
En revanche, les parfums vendus en grande surface font moins bonne impression car ils sont moins chers, pourtant beaucoup d’entre eux sont élaborés par des parfumeurs qui travaillent chez les grandes marques.
On peut donc dire que le parfum cher est un produit de luxe, le parfum de grande surface proche des produits ménagers fait sensation de « moins classe » pour l’acheteur. Le prix élevé attire donc souvent le client.
DOCUMENT 3 : La publicité.
La publicité est un avantage certain pour les grandes enseignes. Ces moyens déployés sont souvent visuels ou auditifs ( journaux, magazines, affiches, radio, télévision..). Il existe également des distributions d’échantillons mais ce moyens est coûteux ou de faible diffusion.
La publicité représente donc le parfum d’une manière métonymique, en mettant en valeur sa forme matérielle, le flacon (phore) et afin de la substituer