La dissertation n’est pas un catalogue de faits et de dates — ni un récit linéaire — mais une réflexion structurée.
Pour ce faire, vous devez dégager le problème central que pose le sujet et y apporter une réponse ( = problématique ou idée directrice ) par une démonstration construite ( = plan du devoir) et argumentée ( = connaissances précises).

Prenez d’abord le temps de lire calmement le sujet et de noter sur un brouillon toutes les données et les idées qui vous viennent à l’esprit : faits, dates, personnalités importantes, ruptures, tendances sur le temps long, éléments de réflexion, interprétations des faits et débats qui en découlent …
Ensuite, posez-vous de multiples questions afin de cerner le champ du sujet (et éviter le piège du « hors-sujet »).
Enfin, réfléchissez à la façon dont vous allez organiser ces connaissances en élaborant un plan. En général, les idées qui vous viennent à l’esprit à cette étape ne sortent pas du néant dans le plus grand chaos, elles correspondent à un certain savoir qu’il s’agit dès lors d’expliciter, de mettre en perspective et de valoriser par la problématique.

Problématique ! Le mot seul fait peur au candidat qui, au mieux, accepte de considérer qu’il peut exister autant de problématiques possibles que de sujets envisageables et, si nécessaire, trouve dans ce constat de quoi alimenter ses angoisses. Oserait-il envisager qu’il puisse y en avoir plus d’une pour un même sujet ? Une problématique comprend trois éléments : — le questionnement est une clé d’analyse et trouve naturellement sa place en introduction car il « lance » la dissertation ;
— la réponse à ce questionnement, votre réponse à votre questionnement, souvent oubliée, est présente en conclusion ;
— le cheminement mène du questionnement initial à la réponse finale. Véritable « fil d’Ariane » du développement, c’est une construction intellectuelle, la grille d’analyse qui prolonge la clé avancée en introduction et la légitime!

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