Dossier dicert
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Analyse
La métaphysique de la chose rend encore plus révoltante cette œuvre
Le sacrifice des révoltés
Pour faire passer son message, l'œuvre de Goya sublime la figure des révoltés.
Au centre du tableau, on peut lire la terreur sur le visage de l'homme en blanc. Ses yeux ne quittent pas , tueurs anonymes dont on ne distingue pas le visage. Il a les bras ouverts, comme un crucifié, un martyr.
Pour accentuer la position christique de l'homme, Goya a placé sur sa main droite un stigmate, signe chrétien de la crucifixion.
Au premier plan, un homme à terre baignant dans son sang, rappelle le prix payé par le peuple de Madrid.
Le rôle de l'Église par rapport à cette oeuvre
Dans son tableau, Goya n'oublie pas de faire figurer l'Église. Au premier rang des victimes, agenouillé, ou en train de prier Dieu, se trouve un prêtre tonsuré et en robe de bure. L'Église dans le conflit a joué un rôle prépondérant, appelant à la résistance et fournissant des prêtres prêts à prendre les armes. En Andalousie, un franciscain prétend avoir "étripé de ses propres mains 600 Français"17. À Murcie, "un prêtre fait incendier les villages qui ne suivent pas son appel à la guerre sainte"17. L'Église est farouchement opposée à l'empereur, qui a fait fermer les deux tiers des couvents espagnols et supprimer l'Inquisition. Elle est par ailleurs historiquement très liée à la monarchie, menacée par Napoléon. La terreur dans leurs visages est stupéfiante. Goya remarque aussi l'obscurité du ciel.
Le style
Goya peint peu de détails, on arrive