Du Bellay est un auteur issu de la pléiade. Son poème « Las, où est maintenant ce mépris de fortune… » Est un poème extrait de son recueil, Les regrets publié en 1558. Du Bellay rédige son œuvre entre 1553 et 1557. Les regrets comptent 191 sonnets, qui traduisent le sentiment de nostalgie de l’auteur. Ce dernier désespère de revoir un jour son pays natal. C’est un sonnet lyrique en alexandrins qui exprime la tristesse de l’auteur face à une inspiration qui fui. Comment se poème dépasse t’il les valeurs de la Renaissance pour donner un souffle nouveau à la poésie française ? Le poème est porteur des idées humanistes. Pourtant, il les dépasse non seulement par son caractère élégiaque mais aussi par le fait qu’il fait partie d’un poème de la pléiade.

Le poème de Du Bellay est un poème de la Renaissance, aux idées humanistes. En effet c’est un sonnet qui s’inspire de figures antiques. L’auteur s’inspire des « muses » dans le deuxième quatrain. «Les muses me donnaient… », Ainsi, ici ce sont les personnages principaux du quatrain. Figures féminine du poème, les muses sont les filles de Zeus, et les sœurs d’Apollon. Elles sont des créatures de la nuit, dans un cadre isolé et nocturne. Les muses sont un mythe qui provient de la mythologie grecque. Ainsi, dans son poème l’auteur démontre que tout n’est pas question de spontanéité, surtout en poésie. Car, pour Du Bellay, la spontanéité en poésie, n’est qu’un mythe. On peut donc penser que le fait que l’auteur utilise des mythes dans son poème, rappelle malgré tout que la spontanéité du verbe poétique, lui aussi n’est que mythe. De plus les expressions telles que « nuit brune », « vert tapis », « rivage écarté » rappelle le Mont Olympien sur lequel, les muses vivent. «Honnête flamme » et «divine ardeur » sont des expressions, qui elles rappellent notamment l’inspiration du XVIe siècle. Le mot « Fortune » est la personnification antique du mot « sort ». Le vers 8 « Je les menais danser aux rayons de la Lune »